Rainer Maria Rilke: differenze tra le versioni

:''Ces jours-ci écrivant quelques petites notes sur nos Poupées d'enfance, combien de bien ça m'aurait fait, de monter un instant chez vous pour savoir ce que vous vous en souvenez. Je suis parvenu à peu prés à conclure que c'étaient des créatures bien médiocres, ces malheureuses Poupées, qui restaient inertes et imperturbables pendant que nous nous épuisions en marques d'affection. N'est-il pas étonnant que nous nous trouvons condannée à apprendre l'existence de notre chaleur dans un commerce aussi stérile, que nous donnons les primices de nos plus tendres efforts à des demi-êtres, voire à des demi-choses, qui affichent l'indifférence la plus cruelle, la plus obstinée − l'éternelle indifférence. Car tout en étant ravis de jouer les deux rôles, d'être l'amour en deux, celui qui parle et celui qui répond, il doit y avoir eu des moments où nous nous interrompîmes à ce-jeu doublé, pour rester une seconde comme étonnés de cette vie parsimonieuse qui vous laisse tout faire en permettant à notre partenaire une telle abondance de ne rien sentir. <br/> Je me demande si quelques personnes n'emportent pas, imprimé dans leur matière fondamentale, par toute la vie le soupçon de ne pas pouvoir être aimées, à cause des experiences d'insurmontable froideur que leurs poupées autrefois leur avaient fait soubir?...''

*La bellezza appare come il primo bene del [[principe]], il suo più imponente diritto.<ref>Citato in ''I luoghi dell'arte'', vol. 1.</ref>

*Mi figuro che perfino chi gli sia vicino, premuto, per così dire, contro lastre di vetro, avverte queste vedute e queste intenzioni come uno che ne sia escluso; infatti le esperienze di Trakl si svolgono come in visioni riflesse ed empiono tutto il suo spazio che è inaccessibile. (Chi sarà stato mai?). (da una lettera di Rilke a Ludwig von Ficker, mecenate di [[Georg Trakl|Trakl]], 1915<ref>Citato in Georg Trakl ''Poesie'', introduzione, traduzione e note di [[Ervino Pocar]], Rizzoli, Milano, 1974, p. 154.</ref>)

*[[Nascita|Nasciamo]], per così dire provvisoriamente, da qualche parte; soltanto a poco a poco andiamo componendo in noi il luogo della nostra origine, per nascervi dopo, e ogni giorno più definitivamente.<ref>Da ''Lettere milanesi'', 1956 (postume). Citato in [[Robert Musil]], ''L'uomo tedesco come sintomo'', traduzione di Antonello Scicchitano, Polimnia Digital Editions, Sacile (PN), [https://books.google.it/books?id=aQxNDwAAQBAJ&lpg=PA59&dq=&pg=PA59#v=onepage&q&f=false nota 13 p. 59]. ISBN 978-88-99193-04-1</ref>